Woody Allen, c’est comme le vin, il y en a un nouveau tous les ans mais la qualité peut grandement varier d’une année à l’autre. Alors que donne la cuvée 2011 ? Assurément un grand cru !
Quoi qu’en disent certains, Midnight in Paris donne une vision truffé de clichés de cette ville. Mais au moins, Woody Allen aura fait l’effort de concentrer tous ces derniers dans la première séquence pré-générique. Cela à l’avantage de fixer dès le début quelle est sa vision de Paris et de pouvoir passer à la suite.
Ce film n’est donc pas un film sur Paris, même s’il témoigne d’un certain attachement du réalisateur pour cette ville, mais sur la création artistique, aujourd’hui et dans les années 20. A travers un procédé scénaristique qui n’est pas sans rappeler celui de The Purple Rose of Cairo poussé jusqu’au ridicule, Woody Allen nous donne effectivement de vivre au milieu du milieu artistique des années 20. Loin de se vouloir réaliste, cette évocation d’Ernest Hemingway, de Pablo Picasso, de Gertrude Stein, des Fitzgerald, … n’en reste pas moins intéressante.
Une des surprises de ce film a été pour moi la prestation d’Owen Wilson. Peu habitué à des rôles de ce type, il remplit pourtant parfaitement son rôle d’écrivain névrosé et hypocondriaque. Comme d’habitude, Woody Allen arrive à insuffler son caractère au personnage principal et transparait à travers Owen Wilson.
Ce film est donc pour moi une franche réussite. Vraiment drôle, il rassure sur la capacité de Woody Allen a faire des bons films après un You Will Meet a Tall Dark Stranger assez insipide.
Vu que tu m’offres cette occasion, v’la de modestes photos du tournage que j’ai prises il y a un an: http://kevin.deldycke.com/2010/08/midnight-paris-on-set-photos-woody-allen-movie/
Et désolé pour cette tentative honteuse de référencement… 😉
Il me semble qu’il s’agit de la scène finale du film.
[…] in Paris, je n’ai rien de plus à dire que ce que j’avais déjà dit lors de ma chronique de ce […]