Top cinéma 2011

Mon top 5 cinéma de l’année 2011 est le suivant :

  1. Black Swan
  2. The Tree of Life
  3. Carnage
  4. Drive
  5. Midnight in Paris

Il n’est pas évident de résumer une année assez riche en seulement cinq films, mais ceux-là ont tout particulièrement retenu mon attention.

Black Swan est un film mené d’une main de maître. Darren Aronofsky réussit à faire ce que le personnage interprété par Vincent Cassel annonce au début du film : une interprétation « viscérale » du Lac des Cygnes. La performance de Natalie Portman sert avec brio cette ambition.

The Tree of Life n’est que de peu en 2e position de ce classement. Je n’irai pas jusqu’à qualifier de révolutionnaire la méthode de narration utilisée par Terrence Malick dans ce film, mais elle n’en reste pas moins ambitieuse. Et le résultat est d’autant plus agréable que servi par une photographie remarquable.

Carnage est une comédie finalement assez simple mais Roman Polanski réussit à lui donner un côté particulièrement jouissif. J’y ai particulièrement apprécié la performance de Christoph Waltz.

Drive est un peu la bonne surprise de cette année. C’est entre autre, le seul de ce classement à ne pas émaner d’un réalisateur « renommé ». Malgré un scénario somme toute assez classique, l’ensemble est suffisamment homogène pour que le résultat soit une réussite, grâce à une réelle « ambiance ».

Concernant, Midnight in Paris, je n’ai rien de plus à dire que ce que j’avais déjà dit lors de ma chronique de ce film.

A ces 5 films, je rajouterai trois mentions :

Tout d’abord, The Lady. Ce film m’a beaucoup marqué, pas tant pour ses qualités filmographiques que pour le mangifique combat d’Aung San Suu Kyi. Je ne connaissais pas vraiment ce que cette femme faisait pour son pays et j’ai trouvé ce film un vibrant hommage au personnage. Signé par un réalisateur tel que Luc Besson, je m’attendais à quelque chose de plus caricatural mais il a su laisser porter son film par le personnage.

Ensuite, bien que A Dangerous Method ait été pour moi une déception par son approche trop superficielle du sujet (j’aurai aimé qu’il soit question de psychanalyse et pas seulement de psychanalystes), j’ai trouvé la prestation de Keira Knightley assez remarquable.

Enfin, The Artist, non pas pour la prestation de Jean Dujardin qui, bien qu’intéressante n’a rien de transcendante, mais pour le pari risqué de ce film. Faire un film muet en noir et blanc à l’heure où certains films ne trouvent leur public que grâce à la présence de la 3D était osé. Au delà de ça, le film s’étire un peu trop en longueur et les passages forts (je pense particulièrement aux quelques minutes sonorisées en milieu de film) restent trop rares.

Codemasters et la sécurité

Aujourd’hui je reçois un mail de Codemasters, m’indiquant que leurs serveurs ont été victimes d’une intrusion. Parmi les données volées se trouvent les mots de passes « cryptés » des utilisateurs et leur adresse e-mail.

Le problème est que sans précision de comment étaient cryptés les mots de passes, je ne suis pas plus rassurés sur le fait que ces mots de passe restent indéchiffrables.

Je leur demande donc par e-mail s’ils étaient cryptés avec quelque chose de complètement inutile comme du MD5 ou quelque chose de beaucoup plus sûr tel que du SHA-256 ou autre.

La réponse a été la suivante :

Nous ne pouvons malheureusement pas vous fournir des informations sur notre système de protection. Toutes nos excuses pour le désagrément encouru.

Cette réponse me sidère. Comment aujourd’hui une entreprise comme Codemasters peut se plaindre de subir des intrusions quand elle n’est visiblement pas capable d’appliquer un des principes de base de la sécurité ?

Malheureusement, c’est une réaction qui n’est pas isolé à Codemasters. Il semble que de nombreuses DSI font encore reposer leur politique de sécurité sur l’obscurité. Combien de fois faudra-t-il leur expliquer que ça ne rend pas un système plus sûr de ne pas divulguer les mécanismes mis en œuvre pour sa protection.

The Tree of Life

The Tree of LifeAutre réalisateur, autre rythme de production. Terrence Malick nous livre ici son cinquième long métrage en presque trente ans. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce film n’est pas facile à aborder et au vu des réactions dans la salle quand j’ai été le voir ne fait pas l’unanimité.

Avant de parler du contenu, parlons de la forme. Le film alterne des scènes narratives avec des scènes plus métaphoriques. Ce sont ces dernières qui posent le plus de problème vis à vis d’une certaine frange du public. Même si la forme peut faire penser à des films comme Enter the Void, on est très loin de la torture visuelle qu’a pu être ce dernier.

Non, The Tree of Life est servi par une photographie magnifique. Rien que pour ça, ce film mérite d’être vu. Le choix de la musique, tel que le Lacrimosa de Zbigniew Preisner sublime ces images.

L’histoire, maintenant. Double thématique à travers celle de l’acceptation de la perte d’un fils/frère (suivant le point de vue du personnage adopté) et de l’acceptation de la vie telle qu’elle nous est donnée. La réponse donnée est dans les deux cas religieuse voire mystique.

Le cœur de la partie narrative de l’histoire se passe dans le Midwest des années 50. On suit Jack, plutôt bien interprété par Hunter McCracken, qui au delà de la première impression d’enfance heureuse, montre une réelle difficulté à accepter l’attitude de son père vis à vis de lui et du reste de sa famille. C’est cette perte d’insouciance et rébellion qui est dépeinte. Brad Pitt interprète le rôle du père avec des tics et une attitude qui le transforment complètement. Le rôle de la mère presque naïve et respirant la joie de vivre est tenue par Jessica Chastain.

Ce film n’est pas facile d’accès du fait de ses segments métaphoriques pas toujours évident à décrypter et de leur présence assez tôt dans le film avant la principale partie narrative. Mais il est brillamment interprété et réalisé. J’en suis sorti conquis, avec l’envie de creuser la signification pour vérifier ce que j’en avais compris et comprendre ce qui ne l’était pas après une première vision.

Midnight in Paris

Midnight in ParisWoody Allen, c’est comme le vin, il y en a un nouveau tous les ans mais la qualité peut grandement varier d’une année à l’autre. Alors que donne la cuvée 2011 ? Assurément un grand cru !

Quoi qu’en disent certains, Midnight in Paris donne une vision truffé de clichés de cette ville. Mais au moins, Woody Allen aura fait l’effort de concentrer tous ces derniers dans la première séquence pré-générique. Cela à l’avantage de fixer dès le début quelle est sa vision de Paris et de pouvoir passer à la suite.

Ce film n’est donc pas un film sur Paris, même s’il témoigne d’un certain attachement du réalisateur pour cette ville, mais sur la création artistique, aujourd’hui et dans les années 20. A travers un procédé scénaristique qui n’est pas sans rappeler celui de The Purple Rose of Cairo poussé jusqu’au ridicule, Woody Allen nous donne effectivement de vivre au milieu du milieu artistique des années 20. Loin de se vouloir réaliste, cette évocation d’Ernest Hemingway, de Pablo Picasso, de Gertrude Stein, des Fitzgerald, … n’en reste pas moins intéressante.

Une des surprises de ce film a été pour moi la prestation d’Owen Wilson. Peu habitué à des rôles de ce type, il remplit pourtant parfaitement son rôle d’écrivain névrosé et hypocondriaque. Comme d’habitude, Woody Allen arrive à insuffler son caractère au personnage principal et transparait à travers Owen Wilson.

Ce film est donc pour moi une franche réussite. Vraiment drôle, il rassure sur la capacité de Woody Allen a faire des bons films après un You Will Meet a Tall Dark Stranger assez insipide.

Music & You

Le salon de la musique, Music & You, se tient en ce moment (du 19 au 22 Novembre 2010) à la Grande Halle de la Villette. Je m’y suis rendu vendredi.

J’aimerai tout d’abord remercier Manu (Audiokeys) et Laurent (Algam), ils savent pourquoi. J’ai également apprécié faire la connaissance de Brahim, Jeandot et Voyageur (Audiokeys).

Je suis arrivé vers 10h30. Le salon n’étant ouvert que depuis une demi-heure, il n’y avait pas encore trop de monde. L’après-midi, il y avait nettement plus de monde. Mais on arrivait néanmoins à circuler sans problème.

Le casque était la norme sur les stands. Ce qui est vraiment une bonne chose pour pouvoir essayer dans de bonnes conditions les instruments et ne pas finir la journée avec une tête énorme. Les démos et autres animations sont néanmoins présentes sur la plupart des stands.

Roland

Roland Gaia

Le stand Roland était en deux parties. Une partie claviers et une partie batterie. Dans les claviers, 4 ou 5 Gaia SH-01 étaient présents, un VP-770, un V-Synth et quelques autres synthés ou arrangeurs. J’ai joué un peu sur le Gaia qui est sympa, sans plus. Pas de remarque particulière sur les autres modèles cités.

Du côté des pianos numériques et stage piano, je m’attendais à voir le RD-700NX, qui vient de sortir, en test. Ce n’était pas le cas. J’ai par contre passé un bon moment à tester le V-Piano qui est vraiment un piano agréable à jouer, mais à un prix trop élevé… En fin de journée, frustré de ne pas avoir ne serait-ce qu’entendu le RD-700NX qui était pourtant sur leur petite scène pour des démos, j’ai demandé à l’écouter. On m’a proposé de le tester. J’ai donc passer un moment à en faire le tour. Les sons sont en dessous du V-Piano mais il reste néanmoins agréable à jouer avec un toucher très similaire. Je ne m’aventurerais pas à faire la comparaison avec le RD-700GX puisque je n’ai pas testé les deux dans la même journée.

Yamaha

Le stand Yamaha était très grand : une petite partie batterie (électroniques), une petite partie lutherie (cuivres, cordes), une partie synthés et une grande partie pianos (numériques et traditionnels).

J’ai testé le CP-1. Il sonne bien mais je n’accroche pas du tout au toucher. C’est très léger, c’est mou. L’interface est assez étrange : un écran minuscule, des boutons énormes…

J’ai par contre passé de longues minutes sur le Modus H11. Si le design peut ne pas plaire à tout le monde, le toucher et le son sont quant à eux de très haut niveau. Le prix aussi : 13 000€

Kurzweil

Kurzweil

Kurzweil avait quelques claviers en présentation. Un contre-temps ne leur a malheureusement pas permis d’avoir le PC3K à temps pour le salon. J’ai pu discuter un moment avec FredFi de Saico qui importe la marque en France. Très sympathique.

Les autres

Après les gros, passons aux petits. Je reviendrais plus loin sur l’absence de certains « gros ».

Keystone

Parmi mes découvertes d’instruments originaux, je suis d’abord tombé sur le stand de Kelstone. Ils fabriquent un instrument proche de la Warr Guitar. Il s’agit de 9 cordes accordées en quartes. L’instrument se joue à plat, en tapping. Un unique micro électrifie l’instrument. Passé l’étape d’apprentissage, je pense que ça peut être sympathique. Le prix est en plus abordable : 1100€

Da Fact Karlax

J’ai ensuite découvert le stand de Da Fact. Ils produisent le Karlax qui est un contrôleur midi/OSC sans fil. L’instrument est muni de 10 clés, 8 pistons et quelques boutons supplémentaires. Il a des capteurs de mouvements, accéléromètre et gyroscope. Il peut également pivoter autour de son axe pour un contrôle continu avec un bend en fin de course. C’est un bel objet, qui peut être très novateur dans une utilisation scénique. Le prix est aux alentours de 4000€.

Les concerts

Yamaha Ricard

Yamaha avait une scène avec Ricard, en extérieure où des amateurs pouvait jouer. Ils y avaient donc des vrais groupes qui jouaient ou des personnes jouant pour la première fois ensemble, éventuellement complétées par des musiciens de Yamaha.

Nicolas Folmer

La Spedidam organisait un concert à la salle Boris Vian avec cinq artistes de jazz rassemblés pour l’occasion. Il s’agissait de Nicolas Folmer (Trompette), Pierre de Bethmann (Piano), Sylvain Beuf (Saxophone) ainsi qu’un batteur et un contrebassiste dont je n’ai pas retenu le nom. Ils ont joués 5 ou 6 morceaux, composés par les 3 nommés précédemment. C’était pas mal. La sonorisation était en plus bonne.

Jean-Michel Jarre

Jean-Michel Jarre

A 14 heures avait lieu une « master class » avec Jean-Michel Jarre, ambassadeur du salon. Il a tout d’abord répondu à des questions posées par une personne dont j’ai oublié le nom et a ensuite répondu aux questions du public. Deux sujets principaux ont été abordés : sa vision du monde de la musique en France et son approche des évolutions technologiques dans le domaine de la musique.

Pour le premier point, il dresse un constat pas très reluisant mais, il me semble, assez réaliste. En France, la musique a une position en retrait par rapport aux autres arts. Il prenait l’exemple du prix Goncourt qui fait un gros battage médiatique et qui n’a pas d’équivalent en musique. Il se désolait de l’absence de toute commémoration pour le centenaire de la naissance de Pierre Schaeffer qui pour lui aurait été plus connu que John Cage s’il avait vécu dans un autre pays. Il a également remarqué que le ministre de la Culture se déplaçait pour l’ouverture du salon du Livre mais pas pour celui de la musique. Au delà de ces considérations, il trouve que la musique devrait avoir une place plus importante dans l’enseignement pour pouvoir justement prendre la place qui est la sienne dans beaucoup de pays.

Pour le deuxième point, il a une vision très conservatrice mais n’est pas réfractaire aux innovations. Il est, par exemple, convaincu de la supériorité du vinyl sur le CD, lui même largement supérieur au MP3. Il trouve également vain toute tentative de recréer les sons des synthés analogiques avec des instruments virtuels. Néanmoins il a un oeil attentif sur les innovations. Il utilise des logiciels et est, par exemple, très intéressé par la 3D.

Les absents

Algam (La Boîte Noire), grossiste de nombreuses marques en France (Korg, Nord Keyboards, Arturia, Alesis, Marshall, Vox, …) ne présentait quasiment aucun produit. Seul un stand Lag et un stand SML (cuivres) étaient présent. L’explication est malheureusement assez simple. Le déplacement du salon de la Porte de Versailles à la Porte de la Versailles, fait que la surface du salon est beaucoup plus réduite. Algam ne pouvait donc plus avoir un stand de 1500m² comme il y a 2 ans. Dans ces conditions, il était tout simplement impossible de faire quelque chose de correct à la fois pour les visiteurs et pour chaque marque qu’ils représentent. Ils ont donc pris cette décision à contre cœur.

Peu de petites marques étaient présentes. La faute à un ticket d’entrée qui semble cher pour les plus petit et à un impact moindre face à des salons comme le Messe ou le NAMM.

Je ne suis pas déçu de cette visite mais espère sincèrement qu’ils (les organisateurs) feront l’effort de faire quelque chose de conséquent pour avoir une réelle représentative de l’ensemble des produits du marché.

Photos

Ça se passe ici : http://www.flickr.com/photos/girardc…7625426932934/

Salon de la Photo 2010

Cet après-midi, j’ai été faire un petit tour au Salon de la Photo qui se tenait Porte de Versailles, avec un de mes colocataires. Globalement pas de grandes différences par rapport à l’année dernière : beaucoup de mondes dont beaucoup de débutants à la recherche de conseils pour leur prochain achat.

Test 16-35

 

J’y suis allé avec mon 50mm et mon 7D. Après un test rapide du 16-35 f/2.8 L II que je projette d’acheter et du PowerShot S95 que mon père regarde pour avoir un appareil ultra-transportable, nous avons fait le tour des différentes animations.

 

Stand Sandisk

 

Les animations sont assez variables. D’un côté on a des prestations qui ont pour but de donner de la matière à photographier. C’est le cas des photos de la femme au serpent que j’ai prises sur le stand de Sandisk. Mais c’était aussi le cas sur d’autres stands où l’éclairage était tellement désastreux ou les écrans tellement omniprésents que je n’aime pas vu l’intérêt de prendre la moindre photo.

Stand Sony

 

D’un autre côté, se trouvent des stands pédagogiques, qui mêlent explications détaillées et setup généralement plus soigné. C’était le cas notamment sur le stand Sony, où j’ai pris la série des modèles sur une moto. Le photographe Peter Allan expliquait à la fois comment donner du sens à ses compositions et quel réglage adopter pour certains rendus.

 

Les photos dispos dans cette article sont en pleine résolution. Un nombre plus important de photos sont dispos sur Flickr mais dans une résolution « web ».

Campagne Meusienne & Eoliennes

Voilà quelques photos prises lors d’une balade en Meuse, il y a 15 jours. On ne se rend pas vraiment compte sur ces photos, mais il y a en fait de nombreuses éoliennes dans le secteur. Ces dernières s’intègrent très bien dans le paysage. Les photos sont visibles sur Flickr.

Les photos ont été prises avec le Canon 7D. Les premières sont prises au 50mm 1.4, les suivantes sont prises avec un 18-55 basique qui montre ces limites sur certaines photos.

Nouvel an chinois

Un petit billet pour parler de photos que j’ai faites lors du défilé du nouvel an chinois à Paris le 14 février.

Les photos sont visibles sur flickr.

Pas grand chose à ajouter. Je suis encore en phase d’appropriation de mon Canon 7D. Toutes les photos ont été prises au 50mm.

Les conditions (énormément de monde) n’ont pas facilité la tâche d’avoir des cadrages intéressant, nets et avec personne venant bloquer le champ.

Didier et Francis Lockwood

AfficheLundi soir (09/11/09) avait lieu, à l’Alhambra un concert de Francis et Didier Lockwood. Ce concert était aussi l’occasion au label AMES de fêter ses 5 ans.

A cette occasion, la première partie était consacrée à différents artistes de ce label. Chaque artiste à interprété deux morceaux. Didier Lockwood, en tant que fondateur du label, présentait les différents artistes au fur et à mesure. Cela rajoutait non seulement une certaine convivialité mais permettait surtout de replacer tous ces artistes dans leur contexte.

Jean My TruongPour démarrer les festivités, le groupe de Jean My Truong. Didier Lockwood a présenté ce batteur comme étant un des trois grands batteurs de jazz des années 70 (avec Christian Vander et Aldo Romano). Et bien à le voir jouer, je dirai qu’il n’a pas perdu de sa superbe ! Il était accompagné de Pascal Sarton à la basse acoustique, Irving Acao au saxophone et Leandro Aconcha au piano. Le deuxième morceau était particulièrement intéressant avec ses changement de rythmes plutôt osés mais réussis.

TangoraVint ensuite une chanteuse : Tangora. Elle était accompagné par  François Laizeau à la batterie, Eric Vinceno à la basse et Mario Canonge au piano. Autant le dire tout de suite, je ne suis pas fan de jazz vocal. Et pourtant, la partie vocale était loin d’être déplaisante et surtout les musiciens étaient très bon. Les solos étaient principalement pris par le piano. Je ne connaissais pas ce pianiste mais il est réellement doué.

Thomas EnhcoLe groupe suivant était le trio de Thomas Enhco. Thomas Enhco est un jeune pianiste de 21 ans. Il est le fils de la femme de Didier Lockwood et a été formé, comme les musiciens qui l’accompagnaient, au CMDL : le Centre des Musiques Didier Lockwood). Les autres musiciens de ce trio sont Joachim Govin à la contrebasse et Nicolas Charlier à la batterie. Ce trio est vraiment prometteur. Leur musique est un jazz assez moderne. Le premier morceau « Bobsleigh » était impressionnant de technicité au piano. Le deuxième, basé sur une des Kinderszen de Robert Schumann, bien que plus calme était lui aussi très intéressant.

Stephy HaikLe contrebassiste et le batteur sont ensuite restés pour accompagner les deux groupes suivants. Le premier fut la chanteuse Stephy Haik accompagnée au piano par Olivier Hutman. Elle œuvre dans un registre assez feutré. Je n’ai pas plus accroché que ça. J’ai eu surtout du mal avec le personnage. Elle en fait beaucoup trop … Cependant, il faut reconnaitre qu’elle a plutôt une jolie voix.

six 1/2Le dernier groupe de cette première partie fût les Six 1/2. Six voix (deux féminines quatre masculines) accompagné en plus du batteur et contrebassiste précédemment cités, d’un pianiste dont je n’ai pas retrouvé le nom. Clairement, ce n’est pas un genre de musique que j’apprécie avec une approche finalement très « variété ».

Fût ensuite le temps d’une entracte. Avant de passer à ce que je m’attendais à être la grosse partie du concert. Ce le fût en qualité mais malheureusement pas en durée : seulement une petite heure de jeu.

brothersFrancis est donc le frère de Didier. Il est pianiste et c’est apparemment à lui que Didier doit  son côté improvisateur. Leur premier album enregistré ensemble est sorti il y a peu.

Didier Lockwood est resté très sobre sur les effets utilisés. Il utilisait un violon acoustique et s’est principalement servi d’un octaver (ou similaire) pour pouvoir accompagner les solos du piano avec un son plus typé contrebasse. Il a également utilisé une Wah sur un morceau et quelques délais sur un autre. C’est à peu près tout.

Les deux musiciens ont une très bonne communication laissant pas mal de place aux morceaux pour évoluer. Les solos de Didier étaient tous plus brillant les uns que les autres. Ceux de Francis sont restés globalement plus simples mais pas déplaisants pour autant.

Ce fut donc un très bon moment mais comme dit précédemment, trop court. Cependant vu que les groupes en première partie étaient de bon niveau et variés ça compensait. Le concert s’étant fini vers 23h15, il était de toutes façon difficile d’en caser plus, à moins de le faire commencer plus tôt.